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Atelier de pratiques philosophiques pour enfants

Université populaire de Caen

Séance du mardi 8 avril 2003

 

Nous avons lu la première partie du chapitre 11 du roman « Elfie », de Matthew LIPMAN.

 

Voici la liste des questions proposées par les enfants :


1. Pourquoi certaines personnes sont-elles impatientes ?

 

2. Toutes les questions ont-elles des réponses ?

 

3. Pourquoi certaines personnes sont-elles embarrassées quand on leur pose des questions ?

 

4. Pourquoi certaines personnes croient-elles que le moment qui est en train de se passer, c’est un rêve ?

 

5. Pourquoi, lorsque nous pensons à quelque chose, oublions-nous tout ce qui nous entoure ?

 

6. Pourquoi certaines personnes savent-elles ce qu’elles vont faire chez elles ?

 

7. Pourquoi faut-il un gagnant ?

 

8. Pourquoi certaines personnes pleurent-elles quand on leur annonce une bonne nouvelle ?

 

9. Comment pourrions-nous comparer des choses à des idées ?

 

10. Pourquoi certaines personnes comparent-elles des choses ?

 

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QUESTION RETENUE APRES LE VOTE :

 

Pourquoi certaines personnes croient-elles que le moment qui est en train de se passer, c’est un rêve ?

 

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Compte-rendu de la discussion :

 

Plusieurs participants ont parlé des moments exceptionnels, où on voit se réaliser des choses inimaginables, qu’on voulait faire depuis longtemps, ces choses qu’on désirait le plus au monde. A ce moment, la réalité ressemble à un rêve.

Mais cette sensation de vivre un rêve arrive-t-elle seulement dans les moments de grande joie ? Non, nous a dit Olivier : ça peut être aussi un moment de panique.

 

Le groupe a ensuite travaillé sur la notion de rêve, et lui a trouvé trois sens possibles :

1.    un moment où on est éveillé et où l’esprit vagabonde, sans que la volonté intervienne ;

2.    un moment où on est éveillé, où on pense à des choses inimaginables qui pourraient nous arriver (gagner une très grosse somme d’argent, par exemple) ;

3.    un moment où l’imagination travaille, pendant le sommeil.

Il nous a semblé que, pendant la première partie de la discussion c’était plutôt le deuxième sens qui était employé. Par ailleurs, si on utilise le premier sens dans la question de départ, ça entraîne une autre question : avons-nous une maîtrise de ce que nous vivons ? Il nous a paru que, dans ce cas, la vie pourrait ressembler à ce que décrit le film de science-fiction « Matrix ». Gilles a alors indiqué qu’un des intervenants de l’Université Populaire, Raphaël Enthoven, s’intéressait à ce film, et à quelques autres, auxquels il a d’ailleurs consacré un de ses cours à l’UP, intitulé « La vie est un songe » (cours du 13 février 2003).

 

Revenant ensuite sur la question du « Pourquoi », le groupe a dit que les personnes qui ont cette impression pouvaient être :

1.    des personnes seules, rêveuses ;

2.    des personnes qui sont plus dans leurs pensées, qui sont pensives ; Théophile a dit que certaines personnes pensent plus que d’autres. Plusieurs participants ont alors dit que d’autres personnes sont plus ancrés dans la routine, à cause d’un emploi du temps fixe, réglé longtemps à l’avance ;

3.    des personnes qui s’ennuient.

 

En élargissant la réflexion aux questions qu’il serait intéressant de traiter une prochaine fois à partir de cette discussion, le groupe a proposé les directions suivantes :

1. Pourquoi rêve-t-on ?

2. Pourquoi certaines personnes se posent-elles plus de questions que d’autres ?

 

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Ont distribué la parole :

Pour la partie questionnement : Olivier

Pour la partie discussion : Julia

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