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Atelier de discussion philosophique pour enfants et adolescents

Université populaire de Caen

Séance du mardi 24 janvier 2006

Nous avons repris le fonctionnement mis au point lentement au cours des précédentes années : le groupe choisit un objet ou un mot déclencheur, amené ou suggéré par un des participants. Ceux-ci sont ensuite invités à proposer des questions inspirées par cet objet ou ce mot, tout en ayant la possibilité de proposer des questions libres.

Aujourd’hui, nous sommes partis d’une clé de contact de voiture.

Questions proposées à partir de la clé :

1. Pourquoi tout le monde se fiche du réchauffement de la planète ?

Questions « libres » :

2. Les contacts entre les personnes servent-ils à quelque chose ?

3. Le monde peut-il être gouverné par un seul homme ?

4. Pourquoi avoir un an de plus est-il une si grande chose ?

5. La générosité est-elle toujours bénéfique ?

6. Le courage, est-ce une valeur importante ?

7. Quelle serait l’éducation idéale ?

8. Pourquoi pense-t-on toujours ?

9. Pourquoi être poli envers les autres ?

10. Pourquoi veut-on ressembler à quelqu’un qu’on trouve mieux que nous ?

QUESTION RETENUE APRES LE VOTE : 

Pourquoi veut-on ressembler à quelqu’un qu’on trouve mieux que nous ?

Les questions proposées par les jeunes ayant été assez peu nombreuses ; c’est moi qui avait suggéré celle-ci. Elle avait été initialement proposée dans une classe de CM1 où j’intervenais pour la première et unique fois, et l’institutrice m’avait alors dit que ce choix était significatif par rapport au vécu de cette classe, où une élève, particulièrement brillante, déclenchait l’admiration de tous ses camarades.

Ceci me conforte dans l’idée que les questions ne sont pas choisies au hasard dans les groupes de discutants, mais répondent à des besoins, à des interrogations profondes. En parler ainsi, sur un mode non personnel, non impliquant à titre individuel, permet à n’en pas douter d’avancer dans sa réflexion, et pourrait apparaître comme une des modernes manifestations de ce que Pierre Hadot appelle le verbe guérisseur, quand il décrit la philosophie des anciens Grecs.

Ont distribué la parole :

Pour le questionnement : Alice

Pour le vote : Julien

Pour la discussion : Autogestion du groupe

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